Prochaine sortie : Montréal

Découvrez la vision d'une campagnarde qui débarque dans la ville de Montréal. Vous constaterez probablement, tout comme elle, que la métropole n'est qu'un grand village comme les autres!

samedi 13 novembre 2010

Mes amis les voisins!

Cette chronique-là me trotte dans la tête depuis quelques semaines déjà.


Les voisins! Souvent, la campagne est réputée pour le voisinage. Dans un petit village comme Warwick, tout le monde connaît tout le monde. Pourtant, il n’y a rien de plus intime entre voisins que la vie à Montréal.


Tous les citadins vivent à un mur de leurs voisins! Notez bien que je mets le mot voisin au pluriel car il y a, au minimum, le voisin d’à côté, le voisin d’au-dessus, le voisin d’en dessous, le voisin est dans l’arbre marilon dondé!


Aaaarrgh! La vie en appartement!


À partir de maintenant, certaines de mes chroniques porteront sur les évènements cocasses qui surviennent dans mon logement. Pour que vous me suiviez, aventure après aventure, vous devez connaître tous les personnages. De vrais stéréotypes, je vous le dis!


Laissez-moi vous introduire mes voisins :


Le couple au sommeil léger

Sous mes pieds, vit un couple. Je n’ai pas grand-chose à raconter sur eux. Tout ce que je peux vous dire c’est que le gars porte des bouchons pour dormir. Du moins, c’est ce qu’il a dit quand il est venu faire une plainte chez moi à cause du bruit. Cette idée aussi de mettre sa chambre sous mon salon! Pfff!


La mère monoparentale

Ma voisine d’à côté vit avec son enfant. Je vous vois déjà en train d’imaginer le boucan: chicanes, cris, pleurs! Eh non, rien de tout ça! Cette petite famille est parfaite, respectueuse, polie. Rien à leur reprocher… probablement que le mur en béton qui nous sépare y est un peu pour quelque chose.


Le Français acrobate

Ha ha! Vous avez bien lu, un Français acrobate! Et si je vous disais son nom, vous ririez encore plus tellement c’est typique de la France. Bref, je l’adore. Je rêve du jour où il arrivera en marchant sur les mains, un béret sur la tête, une baguette entre les dents et un chandail rayé bleu et blanc. Ooh, oh! Sans oublier le petit foulard rouge autour du cou.


La folle

La voisine d’au-dessus. Je dis la folle, mais je ne sais pas! c’est juste qu’à entendre tous ses déplacements dans une journée, mon imagination prend le dessus.

- Pourquoi court-elle dans le corridor en talons hauts? (A-t-elle accidentellement barré la porte de la salle de bain par l’intérieur et là, prise d’une envie pressante, elle est incapable d’atteindre la toilette?)

- Que traîne-t-elle de si lourd d’une pièce à l’autre? (Un cadavre, une poche de patates, son gros chat obèse?)

- Pourquoi porte-t-elle des talons hauts, une robe de soirée noire et une vieille brassière beige pour descendre ses poubelles dans un escalier en métal tournant? (C’est tellement insensé que j’ai même pas d’idée pour expliquer celle-là!)


Bref, c’était mes voisins. Avez-vous hâte de faire un peu plus connaissance?

jeudi 9 septembre 2010

Moi, une va-nu-pieds? Oui!

La pluie de la grande ville peut-elle déteindre sur le comportement humain?

Je me le demande, car cette semaine, alors que j’étais en cours de soir, un orage déchaîné a déferlé dans les rues de la métropole. Sans perdre une seconde, j’ai couru à la fenêtre pour regarder les éclairs.

J’ai toujours été fascinée par ce phénomène. Dans ma campagne, dès qu’un orage éclatait, je m’assoyais sur le perron pour être certaine de ne pas manquer la plus grosse!

Bref, je regardais les éclairs par la fenêtre, repensant à ce souvenir de jeunesse dans la campagne. Jusque-là, tout était normal. À la fin de mon cours, j’ai quitté à regret mon observatoire pour me diriger vers la sortie de l’école.

À l’extérieur, il pleuvait des clous à ne pas mettre un chat dehors! Sous le porche, j’ai attendu quelques minutes que se calme ce temps de chien. Les éclairs sillonnaient toujours le ciel. C’est alors que, sans trop m’en apercevoir, quelques gouttes de pluie sont tombées sur mon bras dénudé.

La contamination a commencé à se propager dans mon corps jusqu’à ma tête. Peu à peu, je me métamorphosais en citadine. Les gouttes tombées sur mon bras n’étaient toutefois pas suffisantes pour me changer complètement. Une seule partie de mon cerveau a été contaminée.

Soudain, mon regard a dévié sur mes pieds. Je portais mes fameux souliers blancs de l’autre jour. Une drôle d’équation s’est fait dans ma tête :

pluie abondante + soulier blanc = faux pas en mode!

Un éclair a traversé le ciel au même moment. Oh non! Je ne pouvais pas salir mes beaux souliers
blancs sous cette pluie! Que faire!?

L’autre partie de mon cerveau toujours campagnarde a tout de suite trouvé la solution. Je me suis penchée, j’ai enlevé mes souliers blancs et j’ai foncé pieds nus sur la pluie battante.

SPLISH! SPLOUSH! SPLASH!

Imaginez-moi, au milieu d’un orage, en plein cœur de Montréal, marcher nu-pieds dans la rue pour sauver des souliers blancs. Ah la la!

Aujourd’hui, les gouttes de pluie urbaine se sont évaporées dans mon cerveau. Je suis à nouveau moi-même… du moins, est-ce vraiment à cause de la contamination de la pluie que j’ai agi comme ça, ou est-ce tout simplement que je deviens peu à peu une citadine?

Aaah! Non, nooon!

vendredi 27 août 2010

La be attitude!

Tout près de mon habitat urbain, j'ai découvert un beau petit coin tranquille qui me rappelle la douceur de ma campagne. Imaginez : une rivière qui coule à l'infini, des arbres, un banc de parc... Tout ça, à moins de 5 minutes de marche de chez moi!

Je me dis : "Ouah! Voilà un bon moyen de s'évader du flot urbain de la grande ville!"

Erreur!

Même la nature me répète que je suis loin de ma campagne. À mes pieds, une abeille marche lentement sur le gravier.

Biz biz biz!

Je la regarde un temps. Pourquoi ne vole-t-elle pas? Alors que la question me turlupine, je m'aperçois que l'abeille fonce droit sur mon pied gauche. Elle grimpe sur le rebord de ma semelle.

Hey!

Je secoue mon pied et elle me lâche. Au bout de quelques secondes, je pose à nouveau mon pied sur le sol. Aussitôt, l'abeille fonce vers mon soulier blanc.

HEY!

Cette fois-ci, je tiens mon pied en l'air.

Vlan dans le dard, l'abeille-qui-ne-vole-pas!

L'insecte jaune et noir me tourne le dos et fonce vers mon autre pied.

HEY!

Voilà que je suis en petite boule sur le banc du parc, narguée par une abeille-qui-ne-vole-pas. Que veut-elle? Je fixe son regard, elle fixe le mien. Soudain, les yeux de l'abeille dévient vers mes pieds sur le banc.

Ce n'est pas moi qu'elle veut, ce sont mes souliers blancs!

Même les abeilles sont plus urbaines que moi, prêtes à sacrifier leur vie pour une paire de souliers fashion!

mardi 24 août 2010

Réveille-matin à Montréal


Le matin, la nature se réveille... et TE réveille! Dans mon village, les corneilles noir de jais sont les premières à ouvrir le bec pour te souhaiter un bon matin.

Mais, me voilà à Montréal pour une nouvelle année!

Dans la nature sauvage de la grande ville, ce sont les vidangeurs à calotte et les sirènes d'automobiles à cri strident qui te saluent au lever du jour!

Moi, je vous le dis plus doucement, question que vous reveniez me lire : Bon matin!

lundi 24 mai 2010

La campagne crie mon nom!

Cet été, la campagnarde retourne parmi les fleurs et les arbres de sa région.

De retour cet automne avec de nouvelles aventures dans la grande ville de Montréal!

jeudi 13 mai 2010

Confession du jour

Ce matin, je pars avec une paire de ciseaux dans mon sac à main. L'air de rien, je participe à mon cours d'aérobie. Je sautille, je ris et je sue avec les autres. Pourtant, dans ma tête, tout tourbillonne. J'ai planifié un crime, honte à moi!

Au bout d'une heure, j'effectue quelques étirements pour reposer mes muscles. J'enfile mon manteau, prends mon sac à main et sors à l'extérieur. Mon coeur bat la chamade. J'approche de ma victime. Discrètement, je fouille dans mon sac et sors la paire de ciseaux. Je regarde autour de moi. Personne derrière, personne devant : la voie est libre. Sur une passerelle, je me penche au-dessus de ma victime : un magnifique lilas en fleurs!

Je repère la plus belle branche fleurie, la tire vers moi et approche ma paire de ciseaux. Vlan, vlan! Une goutte de sueur coule sur mon front. En bas, j'aperçois un homme. Est-ce un horticulteur? Va-t-il m'arrêter? Je retiens mon souffle. Vlan, vlan!

Soudain, le bouquet de fleurs tombe dans ma main. Je le cache derrière mon manteau, que je tiens maintenant sur mon bras. Vite, je m'éloigne du lieu du crime. L'horticulteur ne m'a pas vue. J'enjambe une clôture, contourne quelques arbres et parviens à atteindre le chemin asphalté, tout en sifflotant. J'entre à nouveau à l'intérieur. Mon automobile est située de l'autre côté.

Les fleurs dans la main, j'avance dans le corridor. Oh non! La réceptionniste. Va-t-elle me soupçonner? Je lui souris, elle me sourit. Elle n'a rien vu. Plus loin, je croise la concierge. L'oeil plus alerte, elle me regarde de la tête aux pieds. Je l'évite, toujours en sifflotant. Ouf! Elle n'a pas vu les fleurs derrière mon manteau.

Enfin, j'atteins la porte. Je sors, traverse la rue et me faufile dans mon automobile. Je suis saine et sauve, et j'ai mes fleurs!!

En route vers mon appartement, je croise une dame dans la rue. Elle tient un bouquet de lilas dans sa main. Nos regards se croisent. Elle et moi hochons la tête : nous nous comprenons entre bandits!

Voilà le genre de crime que je suis prête à commettre pour que mon appart soit parfumé comme à la campagne! Ah, la grande ville est en train de me corrompre!

Ne vous inquiétez pas, je suis TRÈS loin d'être comme ces petits cons, hier, sur Sainte-Catherine, qui ont foutu le trouble! (Quoique j'étais sur place au début... ouf! Quelle expérience pour une campagnarde! Go habs go!)

mercredi 12 mai 2010

Aujourd'hui, la campagnarde planifie un crime dans la grande ville!

À suivre...

*Si des agents de la CIA lisent ce message, ne paniquez pas! Mon crime implique uniquement une paire de ciseaux et un arbuste! : )